mardi 7 février 2012

L'ancienne stagiaire et amante de JFK dévoile tout !




A 69 ans, Mimi Alford revient sur sa jeunesse : l'été 1962, ses 19 ans, son stage prestigieux à la Maison Blanche, et son idylle avec le président John Fitzgerald Kennedy... Son livre, Once Upon a Secret: My Affair With President John F. Kennedy and its Aftermath, sort aux Etats-Unis mercredi. Le tabloïd The New York Post en a apparemment consulté un exemplaire dans l'arrière-boutique d'un libraire : il en publiait dimanche quelques extraits croustillants.

La jeune, blonde et fille de bonne famille Mimi, donc, est en poste depuis quatre jours au service de presse de la Maison Blanche, quand elle se voit proposer un premier bain de midi dans la piscine présidentielle, où JFK nage chaque jour. Le soir même, elle est invitée à une petite fête d'après travail. On y sert moult daiquiris à la jeune femme, qui finit par suivre le président pour une visite privée de ses appartements et de "la chambre de Mme Kennedy".

"Elle pouvait respirer son eau de Cologne, 4711. Il s'arrêta en sentant sa résistance," écrit le Post.

– Tu ne l'as encore jamais fait ? lui demande le président.

–Non, répond Mimi.

Dans les semaines qui suivent, la jeune femme passe "un temps immodéré à prendre des bains" et à écouter de la musique avec JFK. Un jour, au bord de la piscine présidentielle, à midi de nouveau, raconte-t-elle, le président lui a demandé de faire une fellation à l'un de ses assistants – JFK se serait excusé auprès des deux employés quelque temps plus tard. Elle dit avoir refusé de "prendre soin [du] 'baby brother'" du président, Ted Kennedy, durant une convention démocrate, comme JFK le lui aurait demandé. Mimi Alford raconte enfin un épisode lors d'une fête dans le ranch de l'acteur Bing Crosby, dans le désert californien, où circulent de petites pilules jaunes, qu'elle prend pour "des nitrates d'amyle" et qu'elle refuse – le président insistera.

Slate rappelle qu'il n'y a là rien de bien nouveau. En 2003, lorsque l'affaire Alford avait été rendue publique, l'ancien correspondant de presse auprès de la Maison Blanche Hugh Sidey écrivait dans Time magazine :"il y a eu une Mimi", mais "il y a aussi eu une Pam, une Priscilla, une Jill (en fait, deux), une Janet, une Kim, une Mary et une Diana, dont je me souviens comme ça", à froid.

L'éditeur des Mémoires de Mme Alford, chez Random House, déclarait en 2009, après en avoir acheté les droits, que le livre avait "du cœur et de l'âme".

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